J’ai couru

J’ai couru
Sur la grève, en novembre
Pieds en sang
Pour te fuir, j’ai couru
Te fuir et oublier
Au-delà de mes rêves
Au-delà des pensées
Au-delà de moi-même
Comme pour tout arrêter
Pour arrêter le temps
Les mots, les souvenirs
Les mots et les silences
Véritables coups de lance
J’ai couru
Le vent a cinglé mon visage
A fait pleurer mes yeux,
le souffle m’a manqué
Alors je suis tombée
Je me suis relevée
Et j’ai couru

Personne ne m’a secourue.

Consigne : Texte poétique libre en utilisant « J’ai couru »

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