J’ai été une muse
Et oui, j’étais belle, si belle
Une de ces beautés rares et flamboyantes
Il me trouva aux détours d’une ruelle
Et ne me quitta plus
J’ai été une courtisane
Portant de belles robes, de belles parures
Rouges vermeils ou diamants
J’ai été peinte sur les murs
De la maison de mon maître à Pompéi
Représentée nue, telle une déesse dansant et jouant de la musique
J’ai été une femme aimée
Dans une époque où nous n’étions que des objets.