je suis une carte imaginaire,
juste là pour rêver et faire rêver,
aux multiples couleurs,
où la liberté frôle l’organisation,
le train des villes, des montagnes et de ta vie,
me traverse de part en part,
le vert dominant, couleur de l’espoir,
non, plutôt les verts pluriels de l’espoir
le train éphémère file entre champs cultivés
et herbes folles,
quel est le plus dangereux?
ce TER dessiné, encore existant dans cette campagne imaginaire,
transperce la réalité quelques secondes,
mon regard accroché divague emportant
mon esprit dans les fenêtres de la vie.