Le mot soleil comme un enfantillage,
Un trait de craie posé sur le goudron,
Un enfant qui sourit sur un tas de décombres,
Le mot soleil, parfois, n’existe pas.
Le mot soleil comme un rayon de miel,
Au goût sucré de nos mémoires pleines,
De nos démarches d’ours dansant dans la rivière,
Ivres de vie, de vent, le ventre plein.
Le mot soleil vient frapper à ma porte,
Il tourbillonne dans mon ventre fertile,
Il me bouscule dans mes habitudes,
Il me pousse plus loin vers le présent.
Le mot soleil comme le sol qui éclaire,
Comme l’éclat soudain de l’incertain,
Comme des présences penchées sur mon épaule,
Chers disparus qui me tendent la main.
Le mot soleil comme l’aube d’un songe,
Quand un Dieu en fusion palpite de puissance,
Quand l’humain se dissout pour devenir lumière,
Et rejoint au soleil la Source de nos vies.
Atelier d’écriture Volubile- 17/10/2011
consigne:
ayant reçu un mot d’un des écrivants, il nous fallait commencer un texte ainsi : le mot…. comme…
La suite était libre.